Il est généralement admis et indéniable, que le fondement de la richesse des Nations soit basé sur l’exploitation des avantages comparatifs. Ainsi, le Gabon a principalement reposé sa jeune économie sur la rente de son patrimoine naturel exceptionnel.

Cependant, à l’heure des défis liés au réchauffement climatique, notre pays se retrouve dans l’impératif vital de trouver de nouvelles voies de valorisation de ses ressources. En effet, situé au cœur du premier[1] poumon forestier de la planète, le Gabon abrite un considérable potentiel floristique et faunique, qui lui confère une responsabilité conséquente au sein du processus global de préservation d’équilibre des écosystèmes mondiaux.  Il ne s’agit plus seulement de notre économie, mais de la perpétuation de l’espèce humaine par une gestion rationnelle et responsable du patrimoine qui nous engage tous.

Devant cet état de fait, notre pays ne s’est pas fourvoyé. De nombreuses mesures ont été prises pour renforcer les mécanismes de protection de nos écosystèmes. Par conséquent, ces derniers imposent à notre pays de nouveaux défis auxquels nous n’avons pas correctement été préparés au fil des décennies.

Ainsi, l’Institut Supérieur des Sciences de l’Environnement vient se joindre aux nombreux efforts des plus hautes autorités de notre pays et des partenaires internationaux dans l’atteinte des objectifs liés à la préservation de l’environnement. D’autant plus que ceux-ci, en imposant à notre pays des défis, ont également ouvert un champ d’opportunités multiformes. Car qui dit nouveaux défis dit demande accrue en nouvelles compétences spécialisées et prêtes à intégrer le monde professionnel.

Mesdames, Messieurs,

L’ISSE est le projet de Gabonais concernés par les questions de l’environnement, expérimentés dans le domaine, et déterminés à former de nouvelles générations aptes à contribuer valablement dans cette aventure qui n’attend qu’eux.